Saison 2015 : une image par mariage

Il me reste encore un mariage à réaliser pour cette saison, mais le bilan est déjà plus que riche, pour sa diversité, pour tous les moments d’émotion que m’ont offerts « mes petits fiancés », et pour le plaisir à partager ces précieux instants.
Donc, si je ne devais retenir qu’une seule image par mariage, quelle serait-elle?

Livrons- nous à ce petit exercice pas aussi évident que cela car, comme disait l’autre, « choisir, c’est renoncer »… Rappelez-vous, pour la saison 2014, je l’avais déjà pratiqué. L’ordre reste chronologique.

Sur la plupart des images, si vous cliquez, vous pourrez accéder à un court diaporama du mariage concerné.

Avant d’accueillir le fiancé, juste à la fin de l’habillage, je demande à une jeune fille de tendre un bout de jambon à bout de bras. On m’a toujours dit que les Jack Russell sont nerveux… A l’origine, je voulais un saut, mais j’imagine que je n’ai pas demandé à tendre assez haut… Pour la légèreté de l’instant malgré la pression qui montait (toujours ainsi avant les cérémonies), je retiens cette image.

Je retiens cette image parce que c’est un parti-pris (comme toutes les images d’ailleurs…) Pour la sortie de mairie, plutôt que d’avoir les mariés du point de vue des invités, j’ai souhaité plus d’intimité et je me suis positionné au 1er étage de la mairie. Je ne le regrette pas car j’aime la composition, et la sincérité de cet instant.

Autant en emporte le vent…Une image que j’aime bien parce que derrière le dispositif « studio », le décor est naturel et très beau.  Et j’aime beaucoup la symbolique des deux arbres. Je leur souhaite une forêt.

Encore un moment de relâchement, juste avant l’entrée des mariés. Une petite mise en scène improvisée qui a ravi les gamins.

La plus belle cérémonie laïque qu’il m’ait été donné de voir dans mon métier. Simple, beau, efficace. Parce que ce type d’image est une sorte de figure imposée en mariage, mais surtout parce  qu’en la regardant, je revis la vérité de l’émotion du moment.

Encore et toujours un instant vrai, où la silhouette de la mariée participe à la composition. J’aime les rappels de couleur et la spontanéité du selfie volé.

Avant de rejoindre le cocktail, une petite répétition à huis clos pour l’ouverture de bal à venir.

L’image suivante me plaît pour deux raisons : c’est une prouesse technique pour la mise au point malgré les confettis (quoi qu’il suffit de bien régler son autofocus) et parce qu’ils sont rayonnants à cet instant.

Encore un instant fugace, réalisé quelques minutes avant l’entrée en salle. Je retiens cette image parce que je les trouve beaux et pour les couleurs qui semblent plus automnales que crépusculaires.

Une image que je rêvais de faire depuis longtemps. Même si le peu de recul au coeur du pigeonnier impose le très grand angle et ses déformations, j’aime l’expression générale du couple ainsi saisi.

Avant de partir pour la mairie, en fin de découverte, j’ai souhaité jouer sur les ombres et le suggéré. Je suis très content de l’ombre portée en arrière plan et de la composition générale.

Un dernier instant non pas volé mais demandé « mettez-vous sous le prunus, vous faites ce que vous voulez pendant deux minutes ».